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Un article évidemment ironique (qui détourne les howto), mais qui donne à réfléchir sur les relations subtiles et complexes qui peuvent exister entre les communautés et les entreprises qui œuvrent sur un même projet. Pas toujours facile de se comprendre en effet quand les uns disent plutôt « logiciel libre » et les autres plutôt « open source » (voire même parfois carrément « fauxopen source »). Et puis, c’est pratique, puisqu’on dispose ainsi de tout ce qu’il ne faut pas faire pour réussir un projet communautaire. Et de conclure positivement sur la nécessité de cultiver l’un des mots clés les plus importants de la communauté : la confiance. Et je pense aussi que cela s'applique à tout travail en commun et notamment associatif. Je pense notamment à la prise de décision. On est parfois tenté pour aller plus vite de prendre les décisions juste entre les membres du bureau mais cela détruit inévitablement la confiance des autres membres.

Art nOmad est une association de plasticiens, née en 1999 à Arnac-la-Poste, petite commune rurale du Nord du Département de la Haute-Vienne. En 2005, au regard des caractéristiques du territoire : forte ruralité- éclatement des initiatives sur un large rayon géographique, l'association invente un outil pédagogique fait sur mesure : le Véhicule Art nOmad, colporteur zébré rouge et vert de l'art contemporain en Limousin. Conçu comme une scène qui s'ouvre sur le public, il sillonne la Région, en transportant à son bord des oeuvres d'artistes et d'étudiants ainsi que tout le matériel d'outillage nécessaire pour la pratique des arts plastiques. Se posant sur les places de villages, se faufilant dans les cours d'écoles, il devient un outil de formation des publics et de liaison entre les différentes structures culturelles du territoire.

Notre but est d’informer les gens qui passent. Donc une quinzaine de participants forment un cercle, chacun tourné vers l’extérieur. Nous sommes montés sur des caisses pour qu’on nous voit de plus loin, habillés de préférence en noir, avec des masques blancs baillonnés et des "casaques noires" sur lesquelles est écrit en blanc "PEUT ON ENCORE SE TAIRE ?". - Tout autour nous disposons des chevalets doubles (dix en tout) avec soit des affiches, soit des faits relatés. Autour du cercle, plusieurs autres participants distribuent des feuillets sur lesquels sont relatés des cas précis. De plus dans les Ardennes, nous avions imprimé au dos le dernier bulletin mensuel de RESF 08.