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In POV #97, Sergeo Kirby asked a series of needed questions about the landscape of interactive documentary. (Read Kirby’s article here.) Unfortunately, it felt like many of the answers he provided were reached before he started writing the article. Sergeo is a friend whose innovations have contributed some great things to Canadian doc culture, but that article can’t skate by without a rebuttal.

Internet connaît tout de notre vie privée. Nos goûts, nos déplacements, nos fantasmes. Nous le savions, mais nous ne l'avions jamais perçu avec une telle acuité. A partir de cette semaine, Arte nous en apporte les preuves tangibles, avec un documentaire interactif au concept vertigineux : en face de nous, derrière l'écran, les journalistes Vincent Glad et Zineb Dryef nous aident à traquer nos propres données personnelles, ces traces que nous avons malgré nous abandonnées ici et là sur la Toile.

“I’m hoping Do Not Track will be a catalyst for a conversation about the Web we’ve created, and whether we like it,” he says. “I want you to do something. I want you to realize that you are implicated in this.”

Who are you, what do you do and who is watching you do it? Three simple questions, posed by a new interactive documentary called Do Not Track. If you’re curious to know exactly what information you’re offering up online when you visit websites, then you’ll want to take part in the interactive portions of their upcoming sessions which run from now until June.

Arte propose un web documentaire personnalisable et interactif sur ce que le Net sait de nous. Une démonstration édifiante et in situ : entrez votre adresse e-mail... et le web docu vous dira tout ce qu'il peut déduire de cette simple information... Impressionnant.

On le sait, sur Internet les données privées sont très prisées. La série documentaire “Do not track”, coproduite par Arte, a cherché à en savoir plus sur les mouchards du Web, en observant nos habitudes. A découvrir en ligne.

Alors pour devenir des citoyens avertis, rendez-vous toutes affaires cessantes sur la plateforme « Do Not Track », non sans avoir autorisé les cookies à vous suivre, tout de même...

Ce mardi 14 avril, Arte (en partenariat avec d'autres médias) lance Do not track, une série documentaire dont le but est d'alerter les citoyens sur la réalité qui se cache derrière l'internet gratuit.

How do you make mass surveillance relevant to the average person? Well, you could make the issue all about dick pics, like John Oliver did last week. Do Not Track, a new documentary web series premiering online today, is taking a less carnal approach: the site scoops up your data and uses it to give every episode a terrifyingly personal touch.

“I know right now that this is the country you live in,” says a seemingly omnipotent narrator as an image of the Queen flashes up on my screen. “I know that it is a nice morning. I know that you’re on a Mac.”

Yesterday was my last day as an employee of the Mozilla Foundation. I’m leaving my position as VP, Webmaker to create an interactive web series about privacy and the economy of the web.

Established in 1998, Upian is a design studio and interactive production company known for its award winning projects including Alma - A Tale of Violence, Prison Valley, and Generation Quoi? For this interview three of Upian's producers—Alexandre Brachet, Margaux Missika and Gregory Trowbridge—take us behind the screens as they describe their process and the development of their projects.

Oui, c’est une évidence que la consommation linéaire va être bouleversée. Que la consultation de programmes à la demande vient et viendra occuper toujours plus de temps de consommation. Cela signifie-t-il pour autant que les chaînes de télévision perdront leur savoir-faire dans la fabrication de programmes et dans leur relation à leur public ? La réponse dépendra de leur capacité à entreprendre. La télévision s'est déjà largement engagée dans la révolution Internet et il y a désormais, dans les chaînes, beaucoup de gens très compétents pour accompagner ce changement. Les producteurs, eux aussi, commencent à comprendre les immenses avantages de cette révolution dans la distribution des contenus. Il s’agit désormais de ne plus seulement réagir, mais de s’engager dans une vraie prise de risque créative. Le lien qu'établit Internet avec le public est une opportunité extraordinaire, notamment pour le service public, dont l'audience demande à participer toujours plus. L’expérience documentaire interactive Génération quoi ? (France Télévisions/Yami 2/Upian) le montre bien : plus de 235 000 personnes ont répondu à 23 000 000 questions, pour former un autoportrait de la jeunesse complexe et signifiant. Un miroir de la société, une récit multi-supports, un programme difficile à définir. Ça c’est de la télévision et ça ne risque pas de disparaître ! Maintenant, est-ce que Netflix sera toujours là dans vingt ans ? Perso, j'en doute. »

Le format "webdoc'" est en vogue, et comme on ne boude pas notre plaisir, Focus vous propose une liste de dix réalisations aussi innovantes que passionnantes. Découvrez les cinq premiers webdocumentaires de notre sélection; le plus poignant, le plus extrême, le plus 2.0, le plus claustrophobe et le plus tristement actuel.

« Nous sommes heureux et fiers », a déclaré Alain Le Diberder, Directeur des programmes d’ARTE GEIE, « que cette programmation spéciale courageuse ait su emporter l’adhésion du public. C’est la preuve qu’ARTE, en ouvrant de larges espaces de découverte et en portant un éclairage original sur les grandes thématiques auxquelles le monde d’aujourd’hui est confronté, répond à l’attente des téléspectateurs et remplit sa mission de chaîne publique, culturelle et européenne ».

Film-makers and scientists from around the world have gathered at the European Organisation for Nuclear Research (Cern) in Switzerland to find new ways of telling interactive stories about science. The five-day event, organised in conjunction with the Tribeca Film Institute, wanted to make science more accessible, revealing the stories that the public never knew existed or were hidden within data or scientific processes.

Diesen Samstag sollten Sie vor dem Fernseher verbringen, denn dann zeigen Arte und der BR die Mammut-Doku "24 h Jerusalem", ein eindringliches Porträt der umkämpften Stadt - das genau wegen dieser Kämpfe fast nicht zustande gekommen wäre.

Samedi 12 avril, Arte lancera 24h Jérusalem, programme ambitieux qui permet, entre autres, au spectateur de contribuer au programme en envoyant des Vines par le biais de #24hjerusalem. Nous avons précédemment vu certaines stratégies Social TV affiliées au réseau Vine, et cette nouvelle expérience promet d’être pour le moins intéressante car s’appliquant cette fois non à de la fiction mais bel et bien à un projet documentaire.

Last month, the Tribeca Film Institute (TFI) organized a hackathon at CERN as part of the CineGlobe International Film Festival. The event saw filmmakers, artists, and storytellers descend upon Geneva, Switzerland, but also computer programmers, web developers, and videogame designers. The 42 participants from across the globe worked day and night to produce a range of exciting media works. Each team contained at least one member who could code and these skills were put to use to create games, apps, and other interactive experiences.

Alma, une enfant de la violence, de Miquel Dewever-Plana et Isabelle Fougère, a été désigné, à l'unanimité, lauréat de la 5e édition du Visa d'or RFI-France 24 du webdocumentaire par le jury, réuni à Paris, vendredi 30 août. Produit par Arte France, Upian et l'agence VU, Alma est le témoignage poignant d'une jeune femme ayant appartenu à l'un des gangs les plus violents du Guatemala.

Le prix Visa d’Or France24-RFI du meilleur webdocumentaire 2013 a été décerné lundi à "Alma, une enfant de la violence", confession poignante d'une ancienne membre de l’un des gangs les plus violents du Guatemala, la "Mara".

Au-delà du côté à la fois ludique et simple de l’interface et des contenus, à l’image de ce jeu vieux de 55 ans (auquel Philibert consacre également une séquence) la mise en image que propose Philippe Brault est particulièrement intéressante. Comme dans les documentaires précédemment évoqués, les plans sont soignés et laissent au spectateur le temps nécessaire à une véritable imprégnation ; pour que l’écoute soit possible, pour que l’imaginaire travaille. Parfois, le temps s’arrête, même si la vie continue : en fait, Philippe Brault (qui est avant tout photographe) réussit à insérer des instantanés photographiques sonorisés dans les séquences filmées. Par ce biais, il nous parle de ces paysages inchangés, de ce rapport au temps, à la nature, si différent dans les campagnes. Il plante le décor d’une province un peu triste, déserte, peut-être atteinte par une crise profonde ; la plupart des séquences du webdoc semblent d’ailleurs visiblement tournées dans le nord de la France, non loin de la Picardie de Silence Radio.

C’est la plus ancienne émission de radio de France. Elle s’est d’abord appelée Cent mille francs par jour, puis Jeu des mille nouveaux francs et Jeu des 1 000 francs avant d’endosser son nom actuel : Jeu des 1.000 euros. Diffusée pour la première fois le 19 avril 1958, l’émission n’a pas quitté l’antenne de France Inter depuis. En 1987, Patrice Leconte lui rend hommage avec son film Tandem réunissant Jean Rochefort et Gérard Jugnot. Mais il était temps qu’un vrai documentaire lui soit consacrée. C’est ce qu’a fait Philippe Brault avec ce qui est certainement le meilleur web documentaire francophone jamais réalisé. Avec sa présentation ludique, par chapitre, la vidéo se picore, par bribes. On y retrouve tout ce qui fait le principe d’un road trip en province : un mélange entre poésie du terroir et pathétique de l’isolement. Le documentaire est découpé en 30 séquences. 10 pour montrer ce qui se déroule avant l’enregistrement. 10 pendant et 10 après. C’est à voir ici.

Le Jeu des 1000€

L’excellent webdocumentaire de Philippe Brault, « Le jeu des 1000 histoires », mis en ligne la semaine dernière sur le site de France Inter dévoile la vie quotidienne des artisans de cette émission mythique. Le photographe de l’agence Vu a suivi la petite équipe d’août 2012 à mars 2013, étalant son reportage sur neuf semaines.