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Le flux, l’abondance, l’accès libre financé en amont. Ebrary (récemment racheté par Proquest), tente de concilier ces modalités. - les usagers recherchent et consultent l’un des ebooks ( offre de dizaine de milliers de titres) cinq minutes sans faire encourir de frais à la bibliothèque. - fenêtre apparaît :souhaite continuer à accéder au livre numérique ?. - oui :la bibliothèque est créditée d’une utilisation de livre numérique,peut utiliser le livre 10 jours sans frais supplémentaire . - 4 utilisation d’un titre : “achat” automatique, et ajouté à la collection permanente de la bibliothèque, il devient alors accessible à tous les usagers. * 2 à 5 fois plus utilisée que l’offre pré-sélectionnée par les bibliothécaires * génère une audience 2 à 3 fois plus large que les celle constituée par les bibliothécaires (en visiteur unique par titre) * propose une répartition des sujets similaire à celle constituée par les bibliothécaires.

L’ADDNB proposera un prêt de tablettes (les liseuses qui permettent de lire des livres numériques) aux bibliothèques adhérentes : c’est un des chantiers retenus pour l’année 2010. . Quelques bibliothèques sont tenté l’expérience. Et vous ? Pour aider les bibliothèques adhérentes à tester ces nouveaux services, l’Addnb (mais qui sommes-nous ?) propose de créer un service de prêt de tablettes. La durée devra être suffisamment pertinente pour à la fois faciliter l’appropriation interne, tester le service auprès des usagers et en tirer quelques enseignements, voire passer à l’acte. Tester, c’est non seulement manipuler et lire, mais aussi étudier les conditions de création d’un nouveau service ( lire l’article à ce sujet) et en rendre compte à travers une évaluation mutualisée.

Conférence avec le MOTif et Bookeen, pour le lancement du prêt de liseuses. Le but de cette opération est de faire découvrir la lecture sur encre électronique aux usagers : 15 liseuses (Sony Reader PRS505, Bookeen Cybook Gen3 et Opus) seront proposées, contenant 200 romans et essais libres de droit.

L’enjeu le plus important, aujourd’hui, est de permettre l’épanouissement d’un grand nombre d’entrepôts de livres électroniques et d’un grand nombre de libraires électroniques (cf :"Gutenberg, ce criminel " et dans "Et si Itunes avalait tous vos livres?" . L’enjeu est économique. Il est culturel. Il est politique. C’est un enjeu de société qui ne doit pas être réduit à une question technologique. Souhaitons-nous confier le contrôle de la diffusion des livres électroniques à 5 ou 10 acteurs majeurs dans le monde (au hasard : Apple, Amazon, Google) ou souhaitons-nous permettre la naissance de multiples canaux d’émission de livres et de multiples canaux de distributions de livres? .

L’édition n’a pas attendu Internet pour passer au numérique. Cependant, la fameuse “convergence numérique”, qui a fait les beaux jours de la bulle Internet dont Vivendi Universal fut l’incarnation française, continue à être dans les esprits.Quels types de bonnes pratiques faut-il mettre en œuvre? Existe-t-il un équivalent d’Opquast pour l’édition électronique? Quels environnements technologiques pour quels standards ouverts et libres ?

François BON : "....c’est à nouveau la question de l’exercice de la littérature qui réémerge, et non pas la question de l’écriture numérique. A terme, ce texte s’annule : ce qui reste est littérature...." catalogue publie.net : Vous faites dans votre établissement la juste place à la découverte de jeunes auteurs, aux recherches et formes contemporaines les plus liées aux mutations du monde actuel; c'est un espace de curiosité que vous offrez à vos usagers, mais aussi une prise directe avec les auteurs qui vivent et travaillent dans votre région ou territoire, la possibilité de mettre en valeur une démarche, de prouver que la lecture numérique est un outil parmi les autres dans nos missions de service public, de transmission, de partage