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Tout est parti, à la fin de 2017, d’un développeur se faisant appeler Deepfakes sur Reddit. C’est lui qui a commencé, pour s’amuser, à fabriquer et à diffuser ce type de vidéos. Repéré par le site spécialisé Motherboard, il a expliqué avoir conçu un programme capable d’automatiser ce processus, en se basant notamment sur une technologie d’IA mise à disposition gratuitement par Google, nommée Tensorflow. Son système, « nourri » de centaines de photos et de vidéos de la star choisie glanées sur le Web, est ensuite capable de déformer suffisamment le visage d’une actrice de film pornographique pour qu’elle ressemble au modèle qu’a « appris » le programme. Ses expérimentations ont fasciné Reddit. Quelques jours plus tard, un autre internaute mettait en ligne un programme similaire, ne nécessitant pas de compétences pointues. C’est alors l’emballement : les internautes s’emparent de ce logiciel nommé FakeApp, et se mettent à publier en masse leurs créations, aidés par des modes d’emploi détaillés. Sur le fil de discussion, les vidéos et les GIF animés s’enchaînent. Les internautes exhibent leurs séquences les plus réussies, mais partagent aussi leurs échecs — des visages monstrueux — et s’échangent des conseils techniques. Certains décident aussi de mettre à disposition des bases de données d’images de stars, indispensables à la création de ces vidéos.

FILM NON DISPO ICI (CHERCHER LE STREAMING SUR GOOGLE): Et si Breaking Bad était un film ? Presque quatre ans après la fin de la série culte de la chaîne américaine AMC, Breaking Bad n’en finit pas d’inspirer les fans. Voici, après deux années d’un montage à n’en plus dormir, la version cinéma montée par les français Lucas Stoll et Gaylor Morestin. Il n’est pas question ici de fan-film, qui regrouperait les meilleurs moments de la série, mais bien de re-création d’une histoire pour servir au mieux les contraintes qu’impliquent un long-métrage. Un Breaking Bad alternatif, à regarder d’un oeil neuf