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L'association Pénombre propose un espace public de réflexion et d'échange sur l'usage du nombre dans les débats de société: justice, sociologie, médias, statistiques.

Les rédacteurs des dépêches de l'armée ont eux aussi des sources anonymes.

This attempt to blame Mr Menezes for his own death continues unabated. It was hinted that he might have been an illegal immigrant, as if that justifies what occurred. It has been argued that it was “irresponsible” of him to wear a quilted jacket in July, as if that were a crime. There are, furthermore, “no excuses”, it is intoned, for the fact that he ran when armed plainclothed police officers shouted at him. I don’t know about you, but if I found myself minding my own business on the São Paulo metro and was suddenly confronted by men wearing no uniforms but wielding weapons, screaming at me in Portuguese, I too might choose to bolt for it. It was not merely the police but their victim who had to make a split-second decision.

On vit dans ce pays-là, le pays de Richelieu, de Colbert et...de Peyrefitte. On vit dans cet infernal noeud coulant, entre l’Etat-pieuvre et le privé-piranhas, entre Bernadette et Lagardère.

Solidarité internationale et luttes sociales en Afrique subsaharienne

«En fin de réunion, Claude Guéant, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, a pris par la manche Pierre Mutz, le préfet de police de Paris et lui a donné un ordre : "Gérard Dubois doit partir."» Et un peu plus loin, cette confidence d'un «proche du ministre» anonyme : «Dans l'épisode Cécilia, il y en a certains qui se sont laissés aller à ricaner, et on a des noms.» Délit de ricanement passif : au poste, mon gaillard ! Comme si on y était. De quoi Gérard Dubois est-il coupable exactement ? De quel ricanement ?

Aujourd'hui, irrésistiblement, mesquinement, on a envie de crier : bien fait ! On ne devrait pas. Pas maintenant. On devrait respecter la douleur. C'est dur, le mal d'amour. Dur pour tout le monde. Mais rien à faire. Si l'on a invinciblement envie de crier bien fait, c'est parce que cette exhibition conjugale fut une violence. Une violence faite au téléspectateur, au citoyen, une violence aux personnes, qui n'entrait pas dans les statistiques. A tous ceux d'entre nous que l'on transformait, sans leur demander leur avis, en complices passifs de cet exhibitionnisme ministériel.

Au risque de choquer, rappelons que ce n'est pas parce qu'il nous faut répondre oui ou non à la question que les partisans du oui et du non doivent nécessairement bénéficier d'une place équivalente dans les médias. Les médias ont le devoir d'interroger d'abord les responsables politiques des partis les plus représentatifs ou les intellectuels les plus reconnus. Il se trouve en l'occurrence qu'ils sont très majoritairement favorables au oui

Les misérables, les miséreux, les gens de rien, les moins que rien, les déclassés, les parias, les clochards, les vagabonds ont été évacués ; évacués à la tombée de la nuit, par le Samu social du verbe.

"Mais la pédagogie ?" demande Maja. Et Arlette : "je m’en fous".

Blog de D. Schneidermann et D. Abiker